70 BOOK CLIMAT DU C3D moine immobilier tertiaire s'inscrit dans une démarche de certification environnementale (HQE ou BREEAM), ce qui implique notamment une gestion rigoureuse de l'énergie et des déchets ; Generali agit également via des leviers indirects : • Par sa politique d'investissement socialement responsable (ISR) : sur les 330 milliards d'euros d'actifs gérés par Generali Investments Europe (structure de gestion d'actifs financiers de Generali), 26 milliards sont conformes aux critères de sélection ESG de Generali (données juin 2015). Ce montant place la Compagnie parmi les leaders de l'investissement responsable en Europe. Pour sélectionner les actifs socialement responsables, Generali a mis en place sa propre méthodologiepour analyser les entreprises concernées, et 11 des 34 critères de sélection prennent en compte les impacts environnementaux. Enfin, Generali crée undialogue avec toutes les entreprises qui entrent dans la composition de son portefeuille ISR, en étant présent notamment lors des assemblées générales. • Par son offre d'assurance Generali Performance Globale : Generali intègre la RSE dans son offre aux entreprises dans une logique de maîtrise des risques et d'amélioration de la performance. Une évaluation des risques de l'entreprise (audit de performance globale) est effectuée sur 60 critères différents, dont la moitié porte sur la RSE et notamment les enjeux environnementaux (gestion des déchets, utilisation des ressources…). Cet audit présente le développement durable comme un vecteur de performance de l'entreprise (les entreprises qui placent la RSE au coeur de leur métier présentent en effet un tiers de sinistres en moins), plutôt que comme une contrainte. Un plan d'action fait suite à cet audit pour accompagner l'entreprise vers une performance plus durable. En matière de réduction des émissions Deux bâtiments occupés par le siège de Generali France sont certifiés « HQE - Haute qualité environnementale » pour leur exploitation. De nombreux aménagements réduisent au quotidien leur impact environnemental, notamment : o un éclairage basse consommation o des détecteurs de présence dans les sanitaires o la mise au ralenti des immeubles la nuit et le week-end o un réglage vertueux de la température et de la climatisation des bureaux. Pourréduire le volume de ses déchets de bureau, Generali met à la disposition de ses collaborateurs desbacs de collecte de papiers, de piles, de bouchons usagés et de gobelets en plastique. De même, la cantine est dotée de poubelles de tri pour les canettes et les bouteilles en plastique. Le taux de tri des déchets de l'ensemble des sites de Generali France a atteint 70%. Ces déchets sont valorisés dans les filières agréées, et les déchets organiques font l'objet d'une lyophilisation. Afin de réduire son empreinte environnementale liée aux transports, les vidéoconférences sont privilégiées et de plus en plus utilisées : elles ont été multipliées par deux entre 2013 et 2014 (1 272 vidéoconférences réalisées en 2014 versus 655 en 2013). Grâce à ces 1 272 vidéoconférences effectuées en 2014, nous estimons le nombre de kms évités à 2 287 998. En matière d'adaptation au changement climatique Pour évaluer les impacts du changement climatique et ajuster sa politique de gestion, Generali France s'est doté d'une équipe pluridisciplinaire dédiée à la modélisation des risques catastrophiques. Actuaires, géographes et climatologues travaillent ensemble sur un programme de recherche appliquée qui vise à : - pallier l'insuffisance des modèles de marché (qui n'intègrent pas à l'heure actuelle l'impact du changement climatique) ; - agir autant que possible sur le risque pour limiter les conséquences pour les assurés : en comprenant mieux les événements climatiques auxquels la compagnie devra faire face, en quantifiant les dommages et en développant le volet prévention. L'enjeu est au final de continuer d'assumer notre rôle d'assureur dans un contexte plus hostile. Exemples d'actions concrètes